Retraite de Sato


Sato en 2008 et à droite la plus ancienne photo des archives, prise en 2004. D'abord, on remarque ses yeux bleus !
Entré à l'écurie au tout début de son année de quatre ans en janvier 2003, on ne se rappelle plus
s'il a été débourré chez nous.


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Les chevaux vivent avec nous, tout proches. En selle, nous éprouvons une intimité,
un peu comme si nous enfourchions la nature. Joies fortes et précieuses !

Mais partenaires essentiels de l’école, ils déterminent aussi vos progrès
en accomplissant tels les collaborateurs d’une entreprise une « carrière ».
Souvent, nous les côtoyons sur de longues périodes et tissons avec eux des liens
importants, subtilement différents d’un cheval à l’autre. Au Bois du Roi, notre désir
d’améliorer sans cesse l’écurie ne faiblit jamais et nous sommes
soucieux de conserver à longue échéance  une monture intéressante.
Donc, en aucun cas nous ne vendons nos bons travailleurs.

Quand vient l’âge de la retraite (très variable), l’ancien maître d’école est confié
gratuitement à une famille qui dispose du nécessaire. Récemment,
Sato est ainsi parti à Haccourt chez André Hubens

L’existence de ce formidable poney aux yeux bleus illustre à propos
les paragraphes précédents. On pense à lui avec gratitude
et respect tant il a rendu service à des centaines de cavaliers (peut-être 1 000 !),
tout en étant agréable à fréquenter.


Dès 2004, Sato fait la grande randonnée d’été avec Elodie Marquet (à droite).
Il en ajoutera beaucoup comme en 2010, le voyage extraordinaire dans les Cévennes
sellé par Vincent Marquet et accompagné sur l’image par l’exceptionnel Joshua (Laura Defalle).


Avec Mathilde Pinckaers au stage de Pâques 2009.


En 2011, un carrousel de St-Hubert avec Maxence Dedroog et en 2009 une leçon avec Emeline Dedroog.



Souvent découragé par l’équitation approximative de cavaliers en devenir,
Sato n’a guère brillé en concours. Et pourtant ! Sur l’image du bas, il obtient
un flot (5e prix sur 15) au petit derby 2012 avec Caroline Humblet.
Performance rééditée l'année suivante.
En haut, il prend le 4e rang (sur 16) d’une épreuve 60/70 en 2009 avec Margaux Rompen.

On touche là un domaine délicat et difficile. De par leur statut d’apprenants,
les élèves montent rarement bien ce qui dérègle les chevaux, parfois de manière
irréversible. Comme cela, il arrive qu’un travail de plusieurs années se détruise.
Sato fait partie de ces montures devenues méfiantes de mains maladroites.

A contrario, on admire encore davantage cette grande composante de notre
écurie qui pardonne beaucoup d’imprécisions et donne le meilleur d’elle-même
malgré des équitations forcément balbutiantes.


Sato a facilité la réussite de multiples examens du licol blanc jusqu'au 1er degré,
comme ici avec Elsa Sarlet en 2013.



Une séance en 2019 ave Emeline Snellings. En 17 ans et demi,
Sato doit avoir presté autour de 10 000 leçons plus les randonnées !

Merci Sato et bonne vie !